Comme annoncé l’année dernière, le gouvernement du Québec a ouvert l’appel à projet pour le Volet 2 du programme de financement Climat Municipalités 2. Une subvention non remboursable pouvant s’élever à 1 million de dollars est disponible pour des projets pilotes “permettant l’expérimentation de techniques (infrastructures vertes, aménagements résilients et technologies vertes) ou d’innovations sociales visant la lutte contre les changements climatiques”.
Ce financement tombe à point pour bien des municipalités qui sont aux premières loges des conséquences des changements climatiques. Les maires et les élus en sont conscients. Nombre d’entre eux étaient réunis au Sommet municipal “Résilience Climat” qui s’est tenu à Gatineau le 21 mars dernier. Le message du maire de Gatineau, M. Maxime Pedneaud-Jobin, était clair : “…mieux vaut être proactif que réactif !” En effet, lui et son administration ont dû gérer, en l’espace de 18 mois, deux situations de crise liées à des phénomènes extrêmes . Tout d’abord les inondations du printemps 2017 ont affecté Gatineau pendant des semaines, menant à 2200 maisons sinistrées. À peine rétablie, la ville essuyait une tornade comme on en voit quasiment jamais au Québec, avec des vents de 230km/h (catégorie EF3). Dans chacun des cas, ce sont des familles qui perdent tout et pour lesquelles il faut trouver des solutions. “Notre rôle“, disait M. Pedneaud-Jobin, “c’est de protéger notre monde“. Heureusement Gatineau avait investi dans la formation des équipes municipales, dans la mise en place de procédures adéquates ainsi que dans l’achat d’équipements spécialisés.
On a beau se dire que ça n’arrive qu’aux autres, ce n’est pas toujours le cas. D’ailleurs les Québécois le comprennent bien, puisqu’ils sont 80% à considérer les changements climatiques comme un des 5 enjeux majeurs dans les élections fédérales de cet automne. On comprend bien leur inquiétudes quand on lit le dernier rapport d’Environnement Canada qui présente les conséquences des changements climatiques au pays.
C’est à la fois un enjeu politique et un enjeu financier. En effet, les coûts liés à l’adaptation aux changements climatiques pour les 5 prochaines années pourraient s’élever à 4 milliards de dollars pour les municipalités du Québec. Malgré tout, la préparation revient toujours moins cher que de réparer les dégâts ; le proverbe : “il vaut mieux prévenir que guérir”, ne pourrait-être plus juste ici. C’est pourquoi de plus en plus de municipalités se dotent d’un plan d’adaptation. Cela leur permet d’identifier des mesures ou des actions pour réduire les risques auxquels elles sont exposées. Par la suite, ces actions peuvent être financées par des programmes comme Climat Municipalités 2.
Groupe Conseil Carbone a permis à plusieurs municipalités d’obtenir du financement pour leur initiatives en adaptation. Que vous souhaitiez réaliser un plan d’adaptation, mettre en place une politique d’action climatique, ou réaliser un projet qui vous tient à coeur, nous pouvons vous accompagner dans la recherche de financement et dans la mise en oeuvre.