Garder l’élan de l’accord de Paris

Le 22 avril 2016, lors du Jour de la Terre, 175 pays se sont retrouvés au siège des Nations Unies à New-York pour signer l’accord de Paris sur le Climat. C’est la première fois qu’un accord est signé par autant de pays en une seule journée, comme l’a souligné le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. (lien)

Le premier ministre du Canada Justin Trudeau avait fait le déplacement en personne pour signer l’accord aux côtés d’autres dirigeants comme le président français François Hollande et le secrétaire d’état américain John Kerry. (lien)

L’accord de Paris sur le climat, négocié en décembre 2015 par 195 pays, soit la quasi-totalité des pays de la planète, entérinait l’objectif de limiter l’augmentation de température globale à 2°C avec une poursuite des efforts pour ne pas dépasser 1.5°C. (lien)

Bien que symbolique, le rendez-vous du 22 avril a permis d’entretenir la dynamique mondiale autour de la lutte contre les changements climatiques. En effet, pour que l’accord entre en vigueur, il faut qu’au moins 55% des pays signataires représentant au moins 55% des émissions l’aient ratifié. Plusieurs pays ont déjà indiqué qu’ils visent la ratification du texte avant la fin de l’année 2016. C’est le cas de la Chine, qui est le premier émetteur de GES au monde, ainsi que des Etats Unis, deuxième au classement. Ces deux pays représentent à eux seuls près de 40% des émissions mondiales.

Par Pascal Geneviève, Directeur général à Groupe Conseil Carbone

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